espagne

Cette fois ci, nous allons mélanger l’Italie, l’Espagne et la France. Une recette d’une simplicité déconcertante, mais pour une panne d’idée gourmande, elle trouvera sa place.

Testée par envie de manger rapidement, dans prise de tête. Elle a fait l’unanimité. Ok unanimité pour deux personnes 🙂

Les ingrédients

300 g de pâtes sèches, fusili, penne, coquillette … ce qui reste dans le placard
150 g de comté
1 échalote émincée
150 g de chorizo, coupé en morceaux ou du jambon pour ceux qui n’aiment pas le chorizo
1 cube de bouillon de poule
sel et poivre selon les goûts.

Les étapes

râper le comté, ou le passer au mixeur
Couper le chorizo en petit cube, émincer l’échalotte
Dans une casserole, faire revenir l’échalotte dans un peu d’huile, ajouter le chorizo.
Ajouter les pâtes, les recouvrir d’eau.
Mettre le cube de bouillon.
Faire cuire par absorption (la fameuse cuisson des one pot pasta)
Lorsque les pâtes sont cuites, retirer l’excédent d’eau éventuel
Verser le comté mixé, et mélanger.
Servir aussitôt, chaud et tout filant de fromage fondu.

voilà, c’est vraiment régressif. Mais quel bonheur parfois les recettes simples.

Pasta, Chorizo et Comté - bonheur simple — Pasta, Chorizo et Comté – bonheur simple

Ce qui est le plus frappant à Barcelone, c’est le mélange architectural entre modernisme et loufoquerie !

Gaudí : le grand architecte de la ville.

La ville lui doit plusieurs lieux hautement touristiques : la Sagrada Familia, le parc Güell, la casa Milà.

Le trait architectural de Gaudí a été guidé par les formes de la nature. On le voit notamment dans la taille arrondie des pierres, le travail torsadé du fer forgé et les formes organiques dans la décoration. Gaudí a aussi usé (et abusé ?) de la céramique, disposée en mosaïques. La couleur est omniprésente sur plusieurs oeuvres, explosive et scintillante.

Pour ma part, un sentiment étrange, entre dégoût et étonnement, a marqué chaque lieu qu’il a imaginé.

La Sagrada Familia

Pour les infos, la page Wikipedia est assez complète. On va éviter le copié/collé.

Le Côté « néo classique » est à peu près digeste bien que déjà chargé à mon goût. Mais du côté plus « sauvage », là je suis restée très suspicieuse quant au choix décoratif. Personnellement, j’ai trouvé que ça ressemblait à du vomis de pierre. Sans oublier les crapauds et les escargots sur les murs …. Je suis restée assez hermétique à cette esthétique. Mais il faut le voir une fois dans sa vie. C’est une construction imposante, et voir de son vivant l’édification d’une cathédrale c’est quand même pas rien !

Sagrada Familia, Barcelone, Espagne

Le Parc Güell

Il est aujourd’hui inscrit au patrimoine Mondial de l’Unesco. Pourtant, à l’origine, ce devait être un espace à mi chemin entre espaces verts et habitation. Cette cité jardin était une commande de Monsieur Güell à Gaudì. Elle devait comporter une chapelle et 60 maisons. Mais le coût de construction stoppa le projet à trois maisons et au parc. Si le style Gaudì ne m’avait pas plus à la Sagrada, ici j’ai apprécié le mélange avec la nature. Les imitations de courbes naturelles s’intègrent ici à l’environnement verdoyant. Les céramiques, colorées, répondent aux fleurs du jardin. Si quelques pièces me laissent perplexes, comme les maisons construites, l’aspect général du parc est très agréable pour y flâner.

Parc Güell, Barcelone, Espagne

Le mélange architectural en ville

Tout au long de la journée à la découverte de la ville, on croise des styles différents, juxtaposés les uns aux autres.

Pris indépendamment, chaque style est profondément différent. Il parait inimaginable que cela puisse donner quelque chose d’agréable tout ce mélange. Et pourtant, même si certaines façades m’ont rebutée, l’ambiance générale de la ville est très agréable. Je ne sais pas comment expliquer qu’un tel mélange hétéroclite puisse finalement donner un caractère aussi puissant et doux à la fois. C’est ce qui doit faire le charme de la ville. Chaque bâtiment est une surprise.